L’imperméabilisation est l’une des interventions les plus importantes dans le domaine de la construction. En revanche, elle répond à un besoin inévitable et a une fonction très concrète : empêcher les infiltrations d’eau entre les structures du bâtiment et à l’intérieur des locaux.
Cependant, on s’empresse de dire imperméabilisation. De nombreuses techniques peuvent être mises en œuvre, tout comme de nombreux matériaux peuvent être utilisés. Le choix dépend, bien sûr, des exigences de durabilité et d’efficacité, mais aussi de l’élément sur lequel on travaille.
Il convient donc de faire le point sur l’étanchéité, de décrire le rôle qu’elle joue réellement dans l’étanchéité des bâtiments, de parler des matériaux et des techniques.
Qu’est-ce que l’imperméabilisation?
Commençons par les bases. Qu’entend-on par imperméabilisation ? Très simplement, l’imperméabilisation est l’intervention par laquelle une membrane – ou un artefact similaire – est appliquée afin d’empêcher le passage de l’eau. Le but premier est donc d’empêcher l’infiltration.
L’importance de cette intervention est évidente. Un bâtiment mal étanchéifié subit des infiltrations. Les murs se remplissent d’eau, formant de la condensation, des taches et des moisissures. Ce n’est pas un détail : l’impact – négatif – sur la santé est bien connu, et il est potentiellement irréversible. Il en va de même pour l’impact esthétique, qui à lui seul est capable de provoquer un certain malaise.
En règle générale, l’imperméabilisation concerne les éléments extérieurs, tels que les balcons et les terrasses. Ils sont donc conçus pour protéger les éléments de l’eau de pluie. Cependant, les imperméabilisations qui concernent des éléments intérieurs, comme les murs du sol ou les fondations, sont tout aussi importantes. Dans ce cas, l’étanchéité ne protège pas de l’eau de pluie, mais de l’eau contenue dans le sol, soit par la présence d’eau souterraine à proximité, soit par les activités d’irrigation. L’objectif est de prévenir les remontées d’humidité, un agent silencieux mais qui peut causer beaucoup de dégâts.
Matériaux et interventions d’imperméabilisation
Au cours des dernières décennies, les techniques d’imperméabilisation ont fait de grands progrès, grâce au développement de nouveaux matériaux.
- Membranes bitumineuses. Ils représentent la norme en matière d’étanchéité, notamment pour les terrasses et les trottoirs. Ils se distinguent par leur excellent rapport qualité-prix, leur efficacité moyenne à élevée et leur relative facilité de pose. Cependant, ils apportent quelque chose du côté de l’esthétique. Les gaines ressemblent à des rouleaux géants de plusieurs centimètres d’épaisseur. Au fur et à mesure qu’ils sont posés, ils sont fixés par la chaleur.
- Gaines en PVC. Ils représentent une évolution et en même temps une compression par rapport aux gaines bitumineuses. L’efficacité est similaire, peut-être même légèrement inférieure. Ils coûtent un peu plus cher, la pose est un peu plus complexe, surtout si les surfaces sont inégales. L’esthétique, en revanche, est meilleure. Ils sont appliqués sur les toits, s’ils sont réguliers, mais plus souvent pour les piscines et les réservoirs.
- Résines. Ils peuvent être en polyuréthane ou en époxy. Ils sont faciles à installer mais ne sont que relativement résistants aux intempéries.
- Bentonite. Il est généralement appliqué sous la forme d’un soufflet. Il se targue d’une efficacité extraordinaire mais aussi d’un certain caractère invasif. De plus, il ne peut être posé que dans certaines conditions (par exemple, en l’absence d’humidité). Il est parfait pour les fondations et les murs de soutènement.
Imperméabilisation des bâtiments: les cas les plus fréquents
Abordons maintenant quelques cas fréquents parmi ceux qui concernent l’imperméabilisation.
- Toits
Les toits sont en contact étroit avec les éléments. En fait, leur objectif même est de protéger les bâtiments de la pluie, de la neige, etc. On utilise essentiellement des gaines bitumineuses, qui offrent un excellent compromis entre efficacité, coût et rapidité d’application. Les gaines en PVC ne sont pas très adaptées car, du moins dans la plupart des cas, les surfaces des toits sont trop irrégulières.
- Terrasses
Les techniques et les matériaux sont similaires à ceux utilisés pour les toitures. En revanche, leur fonction est la même : protéger le bâtiment des agents atmosphériques, notamment des eaux de pluie. C’est pourquoi on utilise souvent des gaines bitumineuses. On peut également utiliser des gaines en PVC, qui donnent de meilleurs résultats lorsque la surface est assez régulière.
- Fondations et murs de terre
Dans ce cas, le principal problème est l’humidité ascensionnelle, mais aussi le contact ou la proximité possible avec des eaux souterraines, des eaux d’irrigation, etc. En raison des garanties structurelles, qui doivent de toute façon être soutenues par des ouvrages de soutènement, la meilleure solution est la membrane de bentonite.
Limitées aux murs de terre, les résines peuvent également être utilisées, mais uniquement si elles sont soutenues par le waterstop, un système d’étanchéité qui s’intègre aux éléments en béton.
- Balcons
L’étanchéité d’un balcon suit les mêmes règles que l’étanchéité d’une terrasse, sauf que dans ce cas, le revêtement est fondamentalement indispensable (par exemple avec des carreaux). Dans tous les cas, les membranes bitumineuses sont utilisées de manière prédominante.
Qui contacter ?
Au-delà du discours sur les techniques et les matériaux, c’est toujours l’entreprise de construction qui fait la différence. Par conséquent, la seule façon de garantir un service de qualité, durable et efficace à long terme, est de choisir une entreprise de construction expérimentée, capable d’apporter une grande expertise.
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